Des activités efficaces pour les pauvres

08/11/2009

"Le refus de la pauvreté est une politique importante du Parti et de l'État. Cette politique vise à réaliser l'objectif de croissance économique en reliant la garantie de la sécurité et de l'égalité sociales.

Ces dernières années, le programme de refus de la pauvreté du Vietnam a obtenu de grands succès. Malgré des difficultés, l'État réserve une grande force humaine et matérielle aux activités de refus de la pauvreté et la garantie de la sécurité sociale. Le crédit annuel du budget d'État réservé aux pauvres et aux régions en situation difficile est de 36.000 milliards de dôngs. Notamment, depuis le début de l'année, en réalisant la résolution 30A sur l'aide aux 62 districts les plus pauvres, le gouvernement a avancé provisoirement 1.550 milliards de dôngs pour la mise en oeuvre des ouvrages et projets, 500 milliards de dôngs aux 21 groupes de communes, 1.000 milliards de dôngs à la mise en oeuvre de la décision 167/2008/QD-TTG sur le logement, 180 milliards de dôngs au reboisement de 5 millions d'hectares de forêts.

Grâce aux politiques d'assistance, le nombre de pauvres a nettement diminué contribuant à stabiliser la société, à réduire l'écart entre riches et pauvres et à améliorer les conditions de vie des habitants. Les pauvres ont de plus en plus d'occasions de bénéficier des services sociaux comme éducation, santé, eau propre et logement. Les habitants en général et les pauvres en particulier sont de plus en plus assistés grâce au développement du système de sécurité sociale.
Dans l'oeuvre de Dôi moi (Renouveau), le Front de la Patrie du Vietnam (FPV) valorise son rôle dans la propagande, la mobilisation, l'édification du grand bloc d'union nationale, lance largement les mouvements d'émulation patriotique et d'autres, contribuant à achever les objectifs socioéconomiques, de défense et de sécurité du pays.

En 2000, le FPV a lancé la "Journée pour les pauvres". Il s'agissait d'une grande campagne répondant à l'option du Parti, à l'aspiration des habitants d'attirer la participation de tous les échelons, branches, couches de population dans et hors du pays. Au cours de ces 9 dernières années, via son Fonds pour les pauvres, le Comité central du FPV a créé une grande aide aux pauvres et contribué à renforcer le grand bloc d'union nationale. En effet, le fonds pour les pauvres a obtenu jusqu'à maintenant, 3.048 milliards de dôngs, contribué à construire et réparer 889.000 maisons de "solidarité". En outre, 5.931 communes, quartiers, bourgs, 306 districts et chefs-lieux, 17 provinces et villes ont achevé le programme de construction des maisons de "solidarité" et l'éradication des foyers rudimentaires. Ces résultats aident des millions de pauvres et continuent à affirmer la culture humaine profonde du mouvement en affirmant les préoccupations du Parti, de l'État, du FPV, des collectivités et de toute la société.

Un des moteurs du mouvement de refus de la pauvreté est le contingent militaire. Le gouvernement lui a confié la construction des zones économiques et de défense, l'aide aux habitants des régions les plus en difficultés du pays et celles frontalières et insulaires. Nombre de programmes, politiques d'assistance aux pauvres ont été réalisés par les unités militaires via le développement des infrastructures, les aides en termes de fonds, de soins sanitaires...

Difficultés et défis à relever

Parallèlement aux grands succès obtenus, le combat anti-pauvreté fait face encore aux difficultés et défis. Actuellement, le revenu moyen annuel par personne atteint 1.000 dollars, mais encore 30% de la population disposent d'un revenu annuel de 300 dollars. Le taux de pauvreté au début de l'année en cours était de 12,1%. Aujourd'hui, dans les 62 districts les plus pauvres du pays, il est de 40%. En outre, 500.000 foyers pauvres vivent dans des habitats précaires. De plus, les calamités naturelles, épidémies et la récession sont venues compliquer le combat anti-pauvreté.

Selon le ministère des Finances, l'application des politiques d'assistance aux pauvres dans quelques localités est en retard. La détermination des bénéficiaires n'est pas exacte et influe sur l'efficacité des politiques. En outre, une partie des pauvres comptent passivement sur l'aide de l'État et ne font pas d'efforts pour améliorer leur condition. Pour cette année, le Mois pour les pauvres a commencé le 17 octobre et durera jusqu'au 18 novembre. En outre, un grand programme de solidarité sera organisé cette année, afin d'attirer la participation de toutes les couches sociales, entreprises, Vietnamiens à l'étranger, organisations internationales à aider les pauvres.


*Des députés de l'Assemblée nationale du Vietnam (12e législature) ont assisté récemment à Hanoi à un colloque intitulé "Mettre en oeuvre les politiques de réduction de la pauvreté". Truong Thi Mai, présidente de la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale (AN), a indiqué que ce colloque, placé sous les auspices de la Commission des affaires sociales de l'AN du Vietnam et du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), a pour objectif de "fournir aux députés des informations précises sur la mise en oeuvre du Programme national 2006-2010 de réduction de la pauvreté et de la 2e phase du programme 135 du gouvernement (Programme de développement socioéconomique en faveur des communes montagneuses en difficultés particulières et des régions reculées), ainsi que d'évaluer les politiques dans ce domaine afin qu'ils comprennent mieux la situation pour leur activité législative de la prochaine session de l'AN". Mme Mai a souligné les efforts comme les succès du pays dans la réduction de la pauvreté, lesquels ont d'ailleurs été reconnus et vivement appréciés par la communauté internationale. À cette occasion, les députés vietnamiens ont également écouté les rapports-bilans sur la mise en oeuvre des Programmes de réduction de la pauvreté présentés par Peter Chaudhry, conseiller technique de haut rang, et Richard Jones, chef du groupe d'experts du PNUD, lesquels ont également avancé des mesures afin qu'ils soient plus efficaces.

* Lors d'un autre récent colloque sur la croissance économique et l'écart entre riches et pauvres, organisé par l'Université de l'économie nationale, le professeur-Docteur Nguyên Bach Khoa, de l'École supérieure du commerce, estime que la croissance économique a contribué à la hausse rapide du revenu par habitant, de 1.000 dollars en 2008 contre 170 dollars en 1993. Les participants à ce colloque ont cependant exprimé leur souci de la rechute dans la pauvreté. Ce taux augmente de plus en plus, soit de 7% à 10%. Ils ont également proposé des solutions afin d'assurer la croissance pour les pauvres et de réduire l'écart entre riches et pauvres. Il s'agit, selon les participants, de “l'objectif du modèle de l'économie de marché à orientation socialiste”."


Huong Linh/CVN
(08/11/2009)

http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?page=newsdetail&newsid=57406