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Florence N
15 octobre 2007

Moins d'enfants à l'étranger

Mario Girard

La Presse

"Les récentes données publiées par le ministère canadien de l'Immigration sont concluantes. On assiste présentement à une baisse marquée du nombre d'enfants adoptés à l'étranger. Au Québec, le nombre d'adoptions ne cesse de diminuer, passant de 877 en 2003-2004 à 532 en 2006-2007, ce qui signifie une baisse de 39%.

Cela s'explique par un meilleur contrôle des naissances dans les pays étrangers et la favorisation de l'adoption nationale à l'intérieur de ces pays. Ces mesures ont pour effet d'allonger les délais qui atteignent maintenant en moyenne 18 mois plutôt que douze.

En revanche, selon d'autres chiffres, le nombre de nouvelles demandes d'adoption provenant de Québécois ne cesse d'augmenter. Il a atteint le chiffre record de 1311 en 2006-2007, une hausse de 61% au cours de la période 2003-2007.

«Attention, il faut tenir compte de certains facteurs importants, tient à préciser Luce de Bellefeuille, directrice générale du Secrétariat d'adoption à l'international. Au cours de cette période on a assisté à une reprise des activités au Vietnam et à une affluence de dossiers pour la Chine déposés avant que ce pays impose ses nouveaux règlements.»

Luce de Bellefeuille reconnaît que les difficultés sont maintenant plus grandes pour les parents adoptants. «Les délais sont plus longs et les critères sont plus strictes. Les pays sont devenus plus exigeants. Par exemple, Haïti a restreint les adoptions aux couples mariés. Il faut s'armer de patience.»

Dans ce contexte, les critères des parents adoptants ont changé. «Les enfants qui sont libérés pour l'adoption internationale sont plus âgés et de plus en plus issus de fratrie», explique Luce de Bellefeuille.

Le Québec travaille actuellement avec une vingtaine de pays et 14 organismes agréés qui représentent au Québec des pays comme la Chine, la Russie, l'Ukraine, la Colombie et Haïti.

Selon Mme de Bellefeuille, le Kazakhstan et le Mali sont actuellement des partenaires émergents. «Une exploration est faite pour développer une collaboration avec l'Éthiopie et la Tanzanie», ajoute-t-elle.

Pour l'instant, aucun pays n'accepte de transiger avec des couples de même sexe. Quelques pays consentent à faire affaire avec des célibataires."

http://www.cyberpresse.ca/article/20071014/CPACTUALITES/710140532/1019/CPACTUALITES

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