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Florence N
5 janvier 2008

Laeticia Hallyday: «Gstaad, c'est mon paradis blanc!»

Laeticia et Johnny adopteront un deuxième enfant cette année. Interview exclusive

Didier Dana - 04/01/2008
Le Matin

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"Il est 16 heures. Au Restaurant Alpenland de Lauenen, à Gstaad, Johnny Hallyday, assis en bout de table, nous accueille d'un chaleureux «bonne année». Lunettes noires, pull à l'effigie du Che, il est le chef d'une longue tablée familiale. «Excusez-nous, on mange à l'heure espagnole.» Ici, celui qui fait «chavirer les foules» est un client comme les autres, avec amis, femme, enfants. En face de lui, Laeticia, 33 ans, resplendit. Emouvante lorsqu'elle se confie, la femme-enfant a fait place à la femme tout court.

Dites donc, quel style sur les pistes!
(Regard vert profond, sourire lumineux.) J'adore la vitesse! Je me suis mise au ski alpin en février dernier, en même temps que Jade. Avant, je ne pratiquais que le snowboard. Ma prof est une ancienne de l'équipe suisse. L'an dernier, je descendais avec Jade, mais cette année impossible. Elle ne veut pas entendre parler de ski.

Une année particulière en tout cas, puisqu'à 3 ans et demi, elle va effectuer sa rentrée scolaire à Gstaad.
En même temps que le fils de David (n.d.l.r.: Hallyday). Ils ont presque le même âge. Dès qu'on lui parle d'école, et je l'y prépare, Jade répond: «Sac à dos.» Elle ira à la maternelle tous les matins. Fin mars, elle sera scolarisée à Los Angeles, où Johnny va travailler. Elle a déjà des notions d'anglais, mais elle ne parle pas encore le suisse allemand. (Rires.)

Vous avez émis le souhait d'adopter un deuxième enfant. Où en êtes-vous?
Nous attendons une réponse depuis deux ans. Une chose est sûre, cela va se faire dans le courant de l'année. Nous sommes très attachés au Vietnam. Nous y avons construit un orphelinat pour handicapés. Un jour, notre fille aura besoin de découvrir son passé, de connaître ses racines.

Comment Jade réagit-elle en voyant sa famille à la télé?
Lorsqu'elle aperçoit David, elle s'exclame: «C'est mon frère!» Et, lorsqu'elle voit son papa, elle pleure.

Vous êtes bien à Gstaad?
C'est mon paradis blanc! Un cocon. Cette station a une âme. J'aime la qualité du silence et les paysages. En haut de La Videmanette, par exemple, face à Rougemont, c'est magnifique. Ici, je remercie le ciel tous les jours. C'est un retour aux sources. Lorsqu'on repart, on déborde d'énergie. Pour nous, c'est important. Je vis avec un artiste nomade. On est en permanence à l'autre bout du monde. Il faut faire en sorte que l'adrénaline redescende. A Gstaad, on respire d'une autre manière.

Votre mari vient d'annoncer sa dernière tournée. Soulagée?
A chaque fois, il laisse une partie de lui-même. Moi, je n'interviens jamais dans ses choix. Ce n'est pas moi qui vais le changer. La vie de couple, ça n'est pas facile. Alors, vivre avec un artiste... Johnny a ses démons, ses qualités, ses doutes, ses peurs. Après treize ans de mariage, il arrive à les surmonter. Il s'est nourri de ses blessures. Il s'est construit à travers les épreuves. S'il avait eu une vie équilibrée, un père présent, il ne serait sans doute pas devenu cet homme-là.

Si on perçoit le coeur de l'homme derrière la star, c'est aussi grâce à vous.
Ma plus grande fierté, c'est de lui avoir appris à dire «maman» à sa mère. Il n'y arrivait pas. Elle est partie aujourd'hui (n.d.l.r.: Huguette Clerc, la mère de Johnny, est décédée en septembre dernier) et je sais qu'il est en paix avec ça. C'est déjà une bataille de gagnée.

Qui est Johnny pour vous?
C'est mon mari, mon amant, mon père, mon frère, mon confident...

Vous avez aussi connu des épreuves.
Lors de ma rencontre avec Johnny, à l'âge de 20 ans, je souffrais d'anorexie. A l'époque, je ne sais pas ce qu'il a bien pu me trouver. (Elle sourit.) J'ai vécu une adolescence difficile. Plus tard, j'ai souffert de ne pas pouvoir procréer. C'était une terribledouleur. Je ne pouvais pas donner à mon mari l'enfant dont il rêvait tant. Je me suis sentie répudiée. Je ne m'aimais pas et je n'aimais pas les autres. Un jour, j'ai compris que la stérilité n'était pas une maladie. Et j'ai appris à vivre autrement.

Et il y a eu Jade...
Elle a réinventé ma vie. En allant la chercher à l'autre bout du monde, j'ai réalisé la chance que j'avais. La santé et les moyens de bien vivre. Je peux donner du temps aux autres.

Vous vous êtes engagée auprès de l'Unicef.
Depuis quatre ans. Ce combat me permet d'exister en tant que femme. On doit donner sa voix à ceux qui sont contraints au silence. Comme ces millions d'enfants qui disparaissent, faute de soins. Des gens qui n'ont strictement rien d'autre que leur dignité et à qui on apporte de l'aide parce que leurs gouvernements ne font rien. Il n'y a pas que les guerres qui tuent. Le tétanos, la rougeole fauchent des enfants de moins de 5 ans. Au Mozambique, on compte 40% de taux de mortalité infantile et à Madagascar 14%. Au printemps, je pars pour le Burkina Faso.

Vous le vivez comme une mission.
Il faut bouger, agir, entraîner les autres, faire passer un message. Si des enfants meurent dans le monde, inutile d'aller chercher des boucs émissaires. Les responsables c'est nous, si on ne fait rien!

Une fondue à la truffe

«Vingt personnes à table, ça ne me fait pas peur!» lance Laeticia Hallyday. Cuisinière émérite, elle est adepte de la fondue. «J'achète mon fromage à Bulle. Je prépare, la fondue traditionnelle et la fondue à la truffe. J'adore verser le fromage à la louche sur les pommes de terre...» Son goût pour la cuisine, elle l'a hérité de son arrière-grand-mère. «Je lui dois tout. Et notamment le goût pour la cuisine traditionnelle. J'ai aussi la chance de compter parmi mes amis deux grandes toques: Marc Veyrat et Hélène Darroze (n.d.l.r.: la cheffe sera sur le plateau de «Vivement dimanche», consacré à Laeticia, le 20 janvier sur France 2). Ils viennent souvent à la maison. Je suis à bonne école.» Laeticia, qui ne boit pas d'alcool, fait une exception. «Le vin chaud, j'adore ça, mais c'est traître! Ça vous coupe les jambes sur les pistes...» A Gstaad, elle cuisine les rösti, achète son foie de veau à Saanen. Pour elle, table, tradition et famille forment un tout. «Je veux transmettre des valeurs à mes enfants. Celles des anciens vous donnent une colonne vertébrale. La tolérance, le respect et le partage, c'est important.» Johnny la rejoint. Il arbore une nouvelle chevalière. «C'est mon cadeau de Noël», souligne sa femme. En partant, il lui glisse: «Mon plus beau cadeau, c'est toi! Et Jade...» "

http://www.lematin.ch/pages/home/people/people__1?contenu=353761

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Commentaires
M
je voudrais recevoir l emission de laetitia hallyday vivement dimanche du 20/01/2008 merci
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