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Florence N
4 juin 2011

Communiqué Mali (31 mai 2011)

Le Service de l’adoption internationale souhaite appeler l’attention des candidats à une
adoption au Mali sur l’existence d’un nombre important de dossiers déjà déposés par des
ressortissants français auprès des autorités de ce pays.

Lors de la récente visite à Paris du Docteur Alou Barry, Directeur National de la Promotion
de l’Enfant et de la Famille (DNPEF), Autorité centrale malienne, la question de
l’augmentation croissante du nombre des dossiers a été abordée. En effet, près de 800 dossiers
se trouvent actuellement à Bamako, en attente d’une proposition d’enfant, alors que 71
enfants ont été adoptés en 2010 (contre 117 en 2009) par l’intermédiaire de l’Agence
Française d’Adoption, seul opérateur agréé par le Mali. Si l’on s’en tient aux seules
statistiques, le délai d’attente serait donc théoriquement de dix ans.

Le guide des bonnes pratiques de la Convention de La Haye, (paragraphe 638) rappelle que
la coopération entre les autorités compétentes des Etats contractants doit permettre de
résoudre les difficultés liées aux pressions indues pesant sur les Etats d’origine en raison de
l’envoi d’un trop grand nombre de dossiers par rapport au nombre d’enfants adoptables. Sur la
base de ce principe de co-responsabilité des Etats d’accueil et des Etats d’origine, les
participants au séminaire francophone qui s’est tenu à la Haye du 22 au 26 juin 2009, ont voté
une recommandation spécifique invitant les Etats d’accueil à s’abstenir de toute pression sur
les Etats d’origine pour obtenir des enfants et à réguler l’envoi de dossiers en fonction des
besoins réels d’adoption des Etats d’origine.

Dans cet esprit, le Service de l’adoption internationale (SAI), recherche actuellement avec le
DNPEF les moyens de réguler l’envoi de nouveaux dossiers, en tenant compte du nombre
d’enfants adoptables.

Quelle que soit la solution qui pourra être trouvée entre les deux autorités centrales, il est
certain qu’un grand nombre de dossiers déjà transmis au Mali n’aboutiront pas. C’est
pourquoi, le SAI recommande vivement aux nouveaux candidats de rechercher les possibilités
offertes par d’autres pays.

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/Communique_Mali.pdf

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